Khaled Sulaiman Nous sommes dans un débat assez compliqué, au Québec, à propos du terme «islamophobie». Il est très facile d'annuler les activités artistiques, culturelles et des débats publics qui touchent la question de la religion, mais l'accusation de l'islamophobie est prête pour ceux qui critiquent l'islamisme. On n'exagère pas si on dit que les critiqueurs sont écartés, et n'ont pas une présence remarquée dans la sphère publique. Par contre, la voix des imams, des radicaux et des idéologues est assez médiatisée dans la société québécoise.