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المشاركات

عرض المشاركات من يوليو, ٢٠١١

Noire Norvège

Catherine Lalonde Comment lire l'horreur? Devant la violence — cette déflagration à la voiture piégée à Oslo, 8 morts; ce jeu de massacre de l'île d'Utoya, 69 victimes —, le réflexe est de chercher à comprendre. Spécialistes et penseurs de tous horizons sont appelés en renfort, pour rendre intelligible, si possible, cet acte. La préméditation, les aveux, la fierté du tueur Anders Breivik, sa froide intelligence et son manifeste laissent penser que le carnage du 22 juillet est un geste signature. Pour nous, une abomination. Pour lui, une œuvre. Pourquoi ne pas poser alors un regard littéraire sur la tragédie norvégienne? Mythologie, personnages, symboliques et courants d'un très, très noir récit. «On se poserait moins de questions si une tuerie comme celle-là s'était passée aux États-Unis. Je pense qu'on est d'autant plus étonné parce que ça se passe en Scandinavie: tout le monde aime la Scandinavie», lance Daniel Chartier, professeur de littérature à

گۆڕان له‌به‌ر خۆردایه‌؟

هه‌ر له‌سه‌ره‌تای جایبوونه‌وه‌ی ژماره‌یه‌ك له‌سه‌ركرده‌كانی یه‌كێتیی نیشتمانیی كوردستان و دروستكردنی بزووتنه‌وه‌ی "گۆڕان" و ده‌ركه‌وتن له‌ناو په‌رله‌مانی كوردستان وه‌ك هێزێكی ئۆپۆزسیۆن، ترسی ئه‌وه‌ له‌ناو جاده‌ی كوردیدا بڵاوبووه‌وه‌ كه‌ ئه‌زموونی توندوتیژی بگه‌ڕێته‌وه‌ ناو ژیانی سیاسی. ئه‌مه‌ ترس بوو له‌ ڕابردوو، جۆرێكیش بوو له‌ نائومێدی له‌وه‌ی نه‌ یه‌كێتیی نیشتیمانیی كوردستان ئه‌و

Solidarité avec le peuple syrien

Les mouvements, les révoltes, les soulèvements dans le monde arabe, dont l'élan mérite vraiment le nom de révolution, suscitent autant d'espoirs que d'émotions. Si la dramatique situation en Libye continue d' occuper nos esprits, c'est aujourd'hui le courage des Syriens en lutte que nous voulons saluer . En Syrie, depuis quatre mois, la répression sanglante menée par Bachar Al-Assad avec les puissants moyens de son régime a provoqué la mort de plus de 2 000 personnes qui exerçaient pacifiquement leur droit de manifester . Des dizaines de milliers d'autres ont été arrêtées ou contraintes à l'exil. Les forces de "sécurité" ouvrent le feu sur les civils. Les villes sont encerclées. L'armée se déploie dans les villages. Dimanche 17 juillet, les tanks sont entrés à Zabadani (sud) et Homs (centre). Des pièces d'artillerie et des hélicoptères tirent sur des civils sans défense. Ailleurs, la répression se poursuit à l'arme blanche