Khaled Sulaiman
Dans son silence, son jardin
je me penche vers son corps.
Son
souffle pénètre l'espace
Et
aussi mon coeur.
Elle
s'arrose de nuit,
Et
s'allonge sur le tapis d’un fort plaisir
Entre
son regard et sa pensée
Il
n'est pas facile de bâtir un pont
Elle
envahit les empreintes du jardinier
S’endort
dans mes bras
Un
fil de son sourire m'attire vers le ruche de ses lèvres
Tu
es un orphelin, dit-elle
Laisse-moi
découvrir le goût de ce petit pain.
Elle
me serre encore
Et
je suis le sentier de la famine
Je
suis un orphelin de son odeur
Mais,
je m'ennuie de son absence dans sa peau
Assoiffé,
l'amour n'arrive jamais au bout.
2011 Kurdistan
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