Comme lors de la chute du mur de Berlin en novembre 1989, lors de la chute des tours à New-York en septembre 2001…
j’ai passé ces journées « Charlie » des heures devant la télé ou à l’écoute de la radio, surfant sur le Net pour suivre des événements inouïs, inimaginables, et en même temps en me posant d’innombrables questions…
Mais surtout une !
Comment cela est-il possible ?
Comment ces gens, habitants à quelques centaines de mètres de chez moi, sont-ils capables, ici, aujourd’hui, de telles atrocités ?
Bien sûr l’Afganistan, l’Irak, la Syrie, « Daech »…
Bien sûr, le contexte international, la tragédie Israelo/Palestinienne qui n’en finit pas…
Bien sûr, le FIS en Algérie, le Mali, la Lybie, l’Egypte…
Bien sûr, la crise économique…
Bien sûr, le chômage des jeunes (et des moins jeunes)…
Bien sûr, les nouvelles technologies, Internet, les jeux vidéo, les « rézosocio »…
Bien sûr, le communautarisme, le racisme, l’antisémitisme…
Bien sûr …
Mais encore !
Pour ceux qui, comme moi, auront passé leur vie à se préoccuper d’éducation et de culture, le comportement de ces « fous » confirme combien la « bataille de l’imaginaire » est engagée : lutte impitoyable entre la pensée formatée et la pensée libre.
La question éducative et culturelle est plus que jamais au cœur de ce combat.
Vite, un développement massif de l'éducation par l'art et la culture.
Vite, un "service civique" généralisé et obligatoire
Vite...
Et c’est à ce moment que je découvre l’entretien donné aujourd’hui par Boris Cyrulnik
que je vous invite à écouter. Une fois de plus, il nous éclaire… brillamment
que je vous invite à écouter. Une fois de plus, il nous éclaire… brillamment
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